mardi 21 juin 2016

Un Champagne d'exception !

Né en 1998, le Champagne Drappier Brut Nature Zéro Dosage  a su séduire tous les palais Ceux habitués aux champagnes bruts car, dans la lignée des non dosés, il se classe parmi les plus souples et les plus soyeux de sa génération. Ceux qui ont le goût de saveurs franches, sans artifices, adeptes de la première heure  des champagnes zéro dosage....


En 18 ans, le Brut Nature Drappier est passé de  1 % de la production en 1998 à 17 % en 2016. Il  est devenu LA SIGNATURE de la Maison.  Il doit ce joli succès au  pinot noir qui, dans sa jeunesse, donne un vin plus tendre et plus rond que le chardonnay dont la magnificence demande un peu plus temps. Récolté très mûr, cultivé sans intrants sur les calcaires d’Urville. 

100 % première presse, 100 % pinot noir, 100 % zéro dosage...

Un tiers de vins de réserve

D' une pureté extrême, ses arômes de petits fruits rouges, de pêche de vigne et  de coing se prolongent lentement dans une bouche franche, fine et tendue pour une  véritable aventure gustative. Cette tension est soutenue par une belle sève.

Il apprécie qu’on lui réserve une température de 8°C à 10°C pour s’exprimer  pleinement. À l’apéritif avec des tartelettes de légumes (carottes, oignons, poireaux,  navets, brocoli, champignons...) aucun ne lui résiste dans la mesure où des épices  comme le gingembre, le curry ou la cardamome se mêlent à la texture. Il aime la  compagnie de tous les mets aux saveurs franches délicatement parfumées : poisson  vapeur à la citronnelle, côte de veau caramélisée, risotto à la truffe blanche, riz thaï,  tempura de crevettes, crabe poché dans un bouillon aux agrumes...

Philippe Starck en a fait son Champagne favori au point de signer d’un O ! l’étiquette du Brut Nature Drappier servi à la Corniche, établissement de la Côte  Atlantique au pied de la Dune du Pyla dont il a signé l’architecture. Barak Obama , à l’issue d’une longue journée de visite officielle à Paris fut enchanté de découvrir le Brut Nature Drappier lors d’un dîner un peu moins officiel  avec quelques amis, au restaurant Helen...

Le Champagne Drappier Brut Nature ...


Le pressurage, un geste primordial. La couleur d’un vin provenant de la pellicule qui enveloppe le fruit et non de sa chair,  pour que le Brut Nature offre une belle couleur dorée, le pressurage se fait dès la cueillette afin d’éviter tout contact avec les peaux.  Chez Champagne Drappier, seuls les moûts issus de la première presse, non filtrés,  entrent en scène. Leur transfert dans les cuves par gravité, donc sans pompage, permet  de limiter l’apport de soufre. Le jus du pinot offre une jolie une teinte aux reflets cuivrés.  Le fruit rouge et le bourgeon de cassis dominent, le nez et la bouche révèlent un bouquet gourmand.

Pour obtenir une bulle aussi délicate, aussi régulière et développer toutes les qualités  aromatiques du pinot noir, un élevage minimum de trois ans sur lies s’impose. C’est
alors qu’apparaissent les arômes de fruits rouges accompagnés de notes légèrement  épicées. Les blancs de noirs mûrissent plus rapidement que les blancs de blancs qui  demandent une année supplémentaire pour tempérer leur vivacité.

Le remuage

Cette seconde fermentation terminée, il convient de libérer les bouteilles de leurs lies.  Celles-ci sont placées, la tête en bas, sur des pupitres qui permettent de les remuer pendant un mois jusqu’à ce que le vin soit parfaitement limpide.

Le dégorgement...

Le dépôt de lies ainsi accumulé dans le goulot peut être enfin éliminé. Plongé dans  un bain réfrigérant, le col de la bouteille gèle, ce qui permet d’expulser le glaçon renfermant le dépôt en une seule fois. Le volume de vin perdu au dégorgement est  remplacé par du vin clair.
Remuage et dégorgement se font individuellement, à la main.

La bulle fine, tout un art...

Depuis 500 ans que les vins pétillent en Champagne, les bulles  ont connu des fortunes diverses. Au hasard des températures,  de la quantité de sucres fermentescibles et du type de levure,  l’effervescence a toujours été variable.  Le Champagne peut être tendu et droit, ou bien riche et soyeux.  Dans tous les cas, la bulle apporte cette touche de gaieté mais  surtout ce crépitement dans le palais qui stimule les papilles et  révèle les arômes, comme un exhausteur de goût.

Pour que la bulle soit fine, pour que les saveurs touchent le palais en douceur, pour que leur éclatement ne vienne pas saturer le nez (puisque tout communique entre nez et palais), Michel Drappier applique trois principes majeurs :

• Les vins ne sont pas filtrés. On sait que la filtration élimine une part importante  des protéines, or, celles-ci sont composées de chaînes moléculaires longues qui  donnent de la texture et de la densité. Les bulles qui se forment dans un vin non  filtré, grossissent moins vite et montent plus lentement dans un vin qui est en quelque sorte plus dense. Elles vivent plus longtemps et forment une collerette, voire un plateau à la surface. En bouche, elles sont moins rugueuses, plus persistantes et plus fines.

• Les doses de soufre sont réduites à une quantité infinitésimale, voire à zéro. Les sulfites jouent un rôle antiseptique puissant sur les levures. Pour que la prise de mousse soit complète, dans le cas où les vins sont fortement sulfités, il faut que la température de fermentation soit relativement élevée. Or, une température élevée signifie expansion pour un gaz, et par conséquent, une bulle plus grosse.

• La faible teneur en soufre autorise une  prise de mousse à basse température (10°C) au lieu des 14°C généralement pratiqués en Champagne. D’où une fermentation beaucoup plus lente, une dissolution du gaz carbonique plus intime, pour un vin dont la texture maintiendra une bulle fine plus longtemps. Malgré l’obsession de la Maison Drappier à produire une fine mousse, on ne l’observe pas toujours dans le verre. Cela dépend de nombreux autres facteurs  extérieurs au vin. Toutefois, la finesse de la bulle qui caractérise un Champagne  se perçoit bien en bouche. C’est tout l’art de « coincer la bulle ».

Le Champagne Drappier - Brut Nature Zéro - Dosage Rosé

Pour alléger sa teinte, le rosé de saignée est assemblé à 10 % de jus vinifié en blanc,  puis il suit le même parcourt que le Brut Nature blanc. Il s’ouvre sur un joli nez de fruits rouges et de violette. L’apport du pinot vinifié en  blanc lui lègue ses parfums de pêche blanche. Grâce à la prise de mousse à basse température, l’effervescence, tout en dentelle, accompagne des saveurs d’agrumes et de poivre blanc. La bouche révèle la puissance du pinot noir avec une belle vivacité et beaucoup de fraîcheur.

C’est autour de 9°C qu’il apprécie la compagnie de crevettes, de carpaccios (veau  fermier, saumon), de la cuisine japonaise faiblement épicée, des crustacés (crabe royal, homard, langoustines), des desserts aux fruits rouges ou à la rhubarbe. En vente chez de nombreux cavistes en France et chez Champagne Drappier

• 33,50 euros pour le Brut Nature zéro dosage
• 38 euros pour le Brut Nature zéro dosage sans soufre
• 35,50 euros pour le Brut Nature zéro dosage rosé

Champagne Drappier Carbone Zéro...

Depuis dix ans, Champagne Drappier s’approvisionne de façon croissante en  énergies renouvelables. L’électricité utilisée par le domaine est produite par des  panneaux solaires pour 45 %, et ce pourcentage dépassera les 75 % en 2017.  La consommation de fuel a été réduite au minimum et une fraction de ce carburant  est d’origine verte. Les caves sont refroidies par un système innovant de ventilation  assistée qui évite la climatisation tandis que l’isolation a été renforcée dans tous les  bâtiments.

Véritable socle de la Maison, le vignoble a la chance de s’appuyer sur 57 hectares essentiellement  situés sur la Côte des Bar, le berceau de la famille, où l’on ne compte plus les vignes anciennes.

Informations : Champagne Drappier, .Rue des Vignes 10200 Urville, tél. : 03 25 27 40 15 - www.champagne-drappier.com - 

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