vendredi 15 janvier 2016

Domaine de Fontenille : au carrefour de la Vallée du Rhône et de la Provence

« C’est autant pour la beauté époustouflante du site que pour la qualité exceptionnelle d terroir que nous nous sommes lancés avec passion dans cette aventure : redonner vie au vignoble pour produire un grand vin, qui reste accessible. »…


Telle est la philosophie du Domaine de Fontenille résumée par ses propriétaires, Frédéric Biousse et Guillaume Foucher. Entrepreneur dans la mode des créateurs et fondateur de galeries d’art contemporain, ils conjuguent avec talent, chacun dans leur domaine, la création et l’investissement, la singularité et la qualité, les savoir-faire traditionnels et les techniques modernes. Des principes qui ont fait leurs preuves et qu’ils appliquent aujourd’hui à leur vignoble. 

Un terroir d’exception…

Les vignes sont cultivées autour de la bastide de Fontenille depuis le XVIIe siècle : on en trouve la trace dès 1638 dans le cadastre. Le vignoble couvrait alors 12 hectares, puis il s’est étendu au fil des siècles. Ce n’est pas étonnant que les anciens aient choisi ce lieu pour cultiver la vigne. Idéalement situé au carrefour de la Vallée du Rhône et de la Provence, il bénéficie d’un terroir privilégié : des sols argilo-calcaires et caillouteux où les vignes puisent leur force, des coteaux légèrement pentus qui apportent un ensoleillement parfait et un bon drainage après la pluie, le souffle du mistral qui assainit naturellement le raisin. Ne dit-on pas que le vin, c’est à 80% la terre, à 15% l’homme et à 5% le ciel…

Les dégustateurs ne s’y sont pas trompés : dès la fin des années 1990, le vin du Domaine de  une entrée remarquée au guide Parker. Lorsque Frédéric Biousse et Guillaume Foucher ont acquis le Domaine en 2013, le vignoble couvrait 22 hectares. Ils l’ont agrandi à 35 hectares en achetant des vignes à Curcuron, à 15 kilomètres de Lauris. La diversité des sols et de l’exposition des 40 parcelles, la part des vieilles vignes présentes depuis des générations, apportent richesse et complexité aux vins.

On y cultive en majorité les cépages caractéristiques de l’AOP Luberon : la syrah, le grenache noir et blanc, le rolle (ou vermentino), mais aussi le viognier, la petite syrah, le mourvèdre, la clairette, le cinsault. Ils permettent de produire du blanc (15 %), du rouge (35%) et du rosé (50%). Afin de privilégier la qualité sur le volume, le rendement est volontairement limité à 40 hl / ha en moyenne (alors que l’appellation autorise 60 hl / ha pour les rosés et 55 hl / ha pour les blancs et les rouges).

Informations :  www.domainedefontenille.com

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