On piste les filatures nature. On se laisse envoûter par l'hypnotique magie des grandes marées, on expérimente les plaisirs fermiers en famille...
Combo « grandes marées et pêche à pied »
On opte pour une île éphémère pour assister, aux premières loges, à ces spectacles à couper le souffle. Accessible à marée basse, depuis le Port de Carantec par un chemin submersible, l'île finistérienne Callot offre le temps de quelques heures une surprenante évasion insulaire. Elle ne se gagne qu'à marée basse. On musarde dans l'une de ses dix plages et petites criques. Avant le retour de la marée haute, on arpente les sentiers côtiers jusqu'à la pointe nord. On flâne aux abords de la ferme ostréicole (quasi) insulaire (Alain Morvan).
Pause dégustation incontournable d'huîtres creuses de Carantec et plates sauvages d'Irlande. On se lance à la cueillette aux algues*. On y apprend à les découvrir sur l'estran, à les récolter dans le respect de l'environnement, et à les cuisiner sans oublier... la très attendue session dégustation. Munis d'une griffe de jardinage, d'une fourchette ou d'une cuillère, on s'essaie à la pratique la pêche à pied en quête de coques et de palourdes, activité idéale pendant les grandes marées**. C'est aussi un spot idéal pour observer les oiseaux de passage sur la réserve ornithologique.
Pour ne pas quitter des yeux les grandes marées et cette ambiance marine, on dîne au restaurant l'abri du pêcheur. Situé au port de Carantec, on se délecte des panoramas variés au gré du rythme de la marée autour des produits frais de la mer.
Plutôt nuitée insulaire ? On pose ses valises sur l'île Callot au cœur d'une ancienne école (le gîte peut accueillir de 8 à 10 personnes et ouvre toute l'année). On regarde à la fenêtre le vent soulever l'écume. De loin, la tempête d'écume ressemble à des flocons de neige virevoltants. A partir de 450 euros (du vendredi soir au dimanche soir)
On prend la clef des champs, au milieu d'arbres fruitiers...
A proximité du Golfe du Morbihan et de la presqu'île de Rhuys, un vent salé souffle sur l'intérieur des terres aux Jardins de Coët-Kra. Un concentré de biodiversité qui repose sur une agriculture résiliente, basée sur les interactions entre les plantes, les arbres et les animaux. Cette ferme propose de jolies chambres et gîtes écolos ainsi qu'une « Kerterre », maison écologique conçue par les propriétaires. Ce cocon sculpté, typiquement breton, est fait de plantes naturelles, de chanvre, de terre et de chaux et abrite des soins énergétiques pour une déconnexion totale. Ici, on s'initie à la permaculture, au maraîchage et à l'arboriculture.
On prend part aux tâches quotidiennes (récolte des œufs, des fruits, des légumes, nourrir les animaux...) et on savoure les produits de la ferme dont le miel fait maison. Entre juments, chèvres, boucs, les enfants pourront découvrir une race de vache Armoricaine, dont il ne reste plus que 500 environ dans l'hexagone. A partir de 90€/nuit pour 3 personnes.
A 30 minutes de là, on découvre un fromage 100% breton produit à la ferme fromagère de Sucsinio, berceau de la Tome de Rhuys. On assiste, le matin, à la production de fromages, et en fin d'après-midi, on biberonne les veaux, et on s'initie à la traite des vaches pies noires, la plus petite vache de France 100% bretonne jusqu'au bout des cornes. Mention spéciale pour la dégustation en direct de l'exploitation, sur les grandes tables en bois du « Pie Noir Café ». A la carte : planches de fromages, tartines gratinées et plats cuisinés à base des produits de la ferme.
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