lundi 7 novembre 2016

La station de Verbier... vue de l'assiette !

Après le sport et les plaisirs de la neige, l’hiver est aussi la saison de l’art de vivre.  Partager un repas gastronomique avec sa douce moitié ou un plat typique entre amis font partie des bons moments à Verbier…


Portrait de chef - Mirto Marchesi…

À seulement 32 ans, le chef Mirto Marchesi accumule déjà une expérience de virtuose de la gastronomie, dont il fait profiter les clients de la Table d’Adrien à Verbier. C'est tout naturellement qu'il a suivi le chemin des fourneaux, de l’apprentissage au Tessin aux plus grandes cuisines comme celle du chef français Bernard Loiseau.

Dès son arrivée au Chalet d’Adrien en 2009, Marchesi fait ses preuves ; si bien qu’en 2011, on lui propose les rênes du restaurant étoilé. À même pas 30 ans, le chef Marchesi prouve la valeur de sa cuisine en confirmant l’étoile Michelin de l’établissement dès la première année.
Le surdoué de la gastronomie est conscient de la portée de l’unique étoile Michelin de Verbier. Cependant, sa vraie récompense est la satisfaction de ses clients, qui viennent chercher la signature culinaire de la Table d’Adrien : des plats haut de gamme à base de produits du terroir.

Comme le parapente – que Marchesi aime pratiquer à Verbier – la cuisine est une discipline de haut vol. À un tel niveau d’excellence, la constance est une qualité primordiale. Pour la garantir, le chef peut compter sur son équipe et le maître d’hôtel. Rigueur et organisation, convivialité et confiance, qualité et souci du détail règnent parmi les 24 personnes qui constituent la brigade pendant le pic hivernal. Les internautes gourmands salivent devant les créations actuelles de Marchesi, présentées sur la page facebook et le blog “Verbier dans l’assiette”. Bonne dégustation !

Le livre consécration de Mirto Marchesi…

Dès décembre 2016, le chef Mirto Marchesi aura son livre de recettes. À seulement 32 ans, il aura l’honneur de figurer au palmarès des éditions Favre, au côté des plus grands chefs suisses : Philippe Rochat, Didier de Courten ou encore Roland Pierroz, précurseur de la grande gastronomie à Verbier. Avec 18/20 points au guide Gault et Millau et une étoile Michelin, Mirto Marchesi livre une cuisine empreinte de ses origines tessinoises et résolument dédiée aux produits valaisans, comme l’agneau du Cotterg et les fromages d’Eddy Baillifard.

Un air de Méditerranée...

Pour le plaisir des papilles, Verbier propose une large palette de restaurants qui comblera les fins gourmets et les gourmands avides de découvertes. Sous la houlette de Mirto Marchesi, La Table d’Adrien (18 points au Gault & Millau, 1 étoile Michelin) offre une cuisine gastronomique aux saveurs méditerranéennes. Tandis que l’Arola (14 points au Gault & Millau), dirigé par Sergi Arola, sert des produits régionaux relevés de notes hispaniques. À la Grange (14 points au Gault & Millau), Thierry Corthay apprête les produits du terroir et de saison. Au menu du restaurant de la Cordée (13 points au Gault & Millau) de Marco Bassi : des plats du terroir avec une touche d’Italie.

Haute Cuisine, la fête du palais…

Imaginé par W Verbier, le dernier né de l’hôtellerie dans la station, le rendez-vous « Haute Cuisine » vivra sa deuxième édition en avril 2017. Durant plusieurs jours, une dizaine de chefs étoilés venus du monde entier raviront les papilles des épicuriens. Afin de cumuler les plaisirs, des événements créés spécialement allieront plats d’excellence et notes artistiques inattendues telles que musique, mode ou design. Et pour laisser un souvenir indélébile de leur passage à Verbier, les chefs proposeront chaque jour des cours de cuisine exclusifs.

Le goût de l’authenticité…
Le Val de Bagnes est l’une des régions valaisannes qui valorise le plus les saveurs régionales. Convivial, le menu valaisan commence toujours par un apéritif où chacun se sert de la fameuse viande séchée valaisanne IGP, souvent accompagnée par du pain de seigle AOP. Autre star : la raclette. Véritable rituel, elle se prépare en faisant fondre le dessus d’une demi-meule de fromage à racler, de Bagnes évidemment, et se déguste avec des pommes de terre. Selon la tradition, la reine raclette sort toujours avec son roi Fendant. Mais les vins rouges valaisans – Humagne, Pinot noir, Cornalin, Dôle, Gamay – se marient aussi à merveille avec les mets au fromage. Aussi détentrices de label protégeant leur origine, l’Abricotine et la Williamine terminent un repas avec délice.

Le fromage à raclette : délice suisse de Bagnes…

Si les spécialités de viande séchée se dégustent dans tout le Valais, l’authentique fromage de Bagnes, fromage à raclette réputé dans toute la Suisse, naît face au Grand Combin du lait des Reines (vaches noires de la race d’Hérens au caractère bien trempé). Chaque laiterie produit son fromage à raclette ; chacune se distingue par ses qualités gustatives reconnaissables selon le pâturage, comme les grands crus. 

Eddy Baillifard, le plus célèbre des fromagers suisses…

Véritable figure de la région, THE fromager suisse, le meilleur ambassadeur des produits bagnards : les qualificatifs ne manquent pas pour décrire Eddy Baillifard. Celui qui a été « élevé au fromage de Bagnes » par son grand-père raconte : « le vieux m’emmenait aux mayens et je le regardais faire la tomme. J’adorais ce monde de vaches. ». Depuis, Eddy a repris la fromagerie de Champsec et on trouve son fameux fromage à raclette AOP "Val de Bagnes 25" dans différents commerces de la région, ainsi qu’à la « Raclette House ». Géré par Eddy, ce nouveau lieu convivial de Bruson fait office d’épicerie fine et de café du village. Pour partager son amour de la région et des fromages, Eddy met parfois le costume d’ambassadeur auprès de la délégation suisse, comme à Paris pour l’Eurofoot ou à Milan pour l’Expo universelle. Mais point trop n’en faut : « moi, si tu m’éloignes plus de trois jours du Mont-Rogneux, je ne suis pas bien ! », confesse ce Bagnard d’origine protégée !


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