Le Domaine La Pastourette des Vignes se situe entre Mâcon et Cluny, à
Sologny dans les hauteurs du Val Lamartinien à 300 mètres d’altitude…
Le terme « Pastourette » signifie
« Petite bergère » ou désigne aussi une « cadole », l’abri des vignerons du
Mâconnais. Par le nom, Céline tient à
souligner la tradition d’élevage du Mâconnais et à indiquer sa double activité
d’éleveuse et de vigneronne.
Née au sein d’une famille
d’enseignants d’origine agricole, Céline se passionne très jeune pour
l’agriculture : « Quand je serai grande, je serai fermière ! » Son Bac en poche, après une année en classe
préparatoire, elle intègre l’Institut Supérieur Agricole de Beauvais (ISAB).
Son souhait : travailler dans le développement agricole. Originaire de
Champagne, c’est donc tout naturellement qu’elle effectue son stage de fin
d’étude au sein du Groupement de développement Viticole de la Marne où elle
découvre le monde de la vigne, du vin et du Champagne.
Son diplôme d’ingénieur en poche,
le chemin semblait donc tracé mais c’était sans compter sur Vincent, son
compagnon, originaire de Bourgogne. Il lui fait découvrir par un beau jour de
printemps la beauté du Mâconnais depuis le haut de la Roche de Solutré….
Les valises sont faites et en
octobre 1996, Céline arrive comme conseillère à la Chambre d’Agriculture de
Saône et Loire. Elle s’occupe notamment de l’association de promotion
départementale et découvre les richesses de la Bourgogne du Sud et notamment la
qualité des vins du Mâconnais.
Dès l’achat de la maison
familiale, l’idée de créer une activité agricole se concrétise. Une, deux puis
15 brebis sont achetées. C’est désormais une quarantaine de brebis qui compose
le troupeau. Suit la création d’un gîte rural avec toujours l’envie
d’accueillir et faire découvrir le Mâconnais et ses environs. C’est en 2009 que l’envie de créer un Domaine
viticole est née. Plusieurs projets sont étudiés mais ils n’aboutissent pas.
Pourtant Céline apprend à vinifier en parallèle de son activité de conseil puis
part travailler dans un Domaine viticole.
Fin 2012, l’opportunité se
présente, à la porte de la maison : 3,5 ha de Chardonnay, Gamay
et Pinot se libèrent ainsi que quelques hectares de pâtures : un signe ?... Les parcelles sont reprises en février 2013.
Tout est à faire puisque jusque-là la récolte était apportée à la coopérative
locale. En quelques semaines, il faut constituer un cuvage de toute pièce et
construire un bâtiment pour abriter le pressoir.
Après un travail acharné dans une
année climatique difficile, les premiers jus sortent du pressoir (arrivé la
veille ! ) le 28 septembre 2013. Les
premières bouteilles sortent du Domaine en juin 2014.
Situées sur les hauteurs du Val
Lamartinien à environ 300 m
d’altitude, les 3,5 ha se composent de 1,37 ha de Chardonnay dont
une parcelle centenaire. En 2013, ces vignes ont permis l’élaboration d’un
Mâcon Milly-Lamartine élevé en partie en fûts et en partie en cuve.
Les Sols...
L’histoire géologique de la
Bourgogne commence il y a plus de 500 millions d’années. Le Mouvement des
continents provoque la sortie d’une chaîne de montagne la chaîne hercynienne
constitué de granite et de roches métamorphiques ( gneiss et micaschistes) dont
les monts du Mâconnais font partie. Suit ensuite une érosion intense qui réduit
ces massifs montagneux à une vaste plaine qui se voit envahie par les mers.
Durant des millions d’années des couches de sédiments se déposent atteignant
parfois 1000 mètres
d’épaisseur. Plusieurs cycles de transgressions et de régression vont se
succéder au cours notamment du Jurassique (-205 à -135 MA) d’où la constitution
de roches sédimentaires , marnes et calcaires aux caractéristiques différentes.
Les vignes se trouvent sur des
veines de terrain qui peuvent être très différentes d’un bout à l’autre de la
même parcelle. Calcaire à gryphées, argile à gypse, grès et granit composent
les sols de nos vignes. Cette géologie a
configuré le Mâconnais et que les hommes ont su valoriser depuis des siècles et
donner ce paysage de prés entrelacés de vigne. Nous souhaitons poursuivre cette
mise en valeur des terrains et conserver nos deux activités en parallèle.
J’ai fait le choix de travailler
avec un matériel permettant de préserver les sols. Je réalise donc mes
traitements à l’aide d’un chenillard. La totalité des vignes sont enherbées sur
le rang et tondues. Le choix d’une
agriculture raisonnée est une évidence. Les intrants sont réfléchis et limités
en fonction de la pression sanitaire et en privilégiant le cuivre et le soufre.
Les vignes sont effeuillées à la main
pour limiter l’apparition des maladies notamment la pourriture.
La date des vendanges est sans
doute LA question que chaque vigneron se pose. L’observation, la dégustation
des baies et les analyses de maturité me permettent de récolter une qualité
optimale.
Les vendanges sont manuelles. Les
raisins sont ramassés dans des petites caisses afin de préserver l’intégrité
des baies jusqu’au pressoir ou jusqu’à la cuve. De la même manière le décuvage des rouges
se fait en caisses. Le pressurage
s’effectue dans un pressoir pneumatique manuel. Cela me permet d’adapter le
pressurage en fonction de la vendange.
Les vins sont élevés dans 2 caves
: une cave à fûts et une cave équipée de cuves émaillées et inox. Les 2 caves
sont climatisées. Cette deuxième cave est équipée d’un système de
refroidissement nous permettant de maîtriser les températures au cours des
fermentations.
Afin d’offrir des vins plus
gourmands, la fermentation malo lactique est systématique . La mise en
bouteille s’effectue sur le Domaine en fonction de l’évolution des vins. Les
bouteilles sont bouchées en liège.
Informations : Domaine La Pastourette des Vignes - Les Bois –71960 Sologny, tél. 00 33 (0)6 87 28 32 07.
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